En 2015, Paul Vecchiali tourne deux nouveaux films, poussant son système à son paroxysme (tournage avec son équipe familière, chez lui, dans une urgence vital)- tout en le pervertissant volontairement - particulièrement par la présence de stars peu coutumières de son cinéma.

Laurent Achard observe la mécanique vecchialienne en silence, et pose discrètement la question essentielle de la place du cinéaste - celle de Vecchiali, la sienne propre - : d'où je regarde, d'où je construis (et parfois déconstruis) le monde.

Ici, pas d'interviews, pas d'explication, et pourtant, en sortant du film, on sait avec certitude que le cinéaste en compagnie duquel on vient de passer une heure, est Paul Vecchiali : qu'est-ce qui fait l'unicité de chaque cinéaste, quelle chanson de geste(s) lui appartient ?

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In 2015, Paul Vecchiali shot two new films, pushing his system to its limits (shooting with his familiar crew, at home, in a vital urgency), while deliberately perverting it - particularly by the presence of stars who are not used to his cinema.

Laurent Achard observes the Vecchialian mechanics in silence, and discreetly asks the essential question of the filmmaker's place - Vecchiali's, his own - : from where I look, from where I build (and sometimes deconstruct) the world.

Here, there are no interviews, no explanations, and yet, when we leave the film, we know with certainty that the filmmaker in whose company we have just spent an hour is Paul Vecchiali: what makes each filmmaker unique, what chanson de geste(s) belongs to him?